Les modalités à respecter pour réussir l’installation de son spa enterré
Si de nos jours, le spa posé sur le sol est le plus plébiscité, car facile à installer, le spa encastrable est plus rare car sa mise en place demande plus de travaux. Par son implantation peu commune, le spa encastrable attire le regard et donne au jardin une touche de luxe unique. Il s’intègre parfaitement dans l’environnement.
Il est important de vérifier auprès de la commune, les réglementations du plan d’urbanisme. Par exemple, à quelle distance installer son spa par rapport au voisinage ? Est-ce-que je peux mettre un abri ?…
En intérieur ou dans le jardin, la qualité du sol est primordiale, car le spa pèse lourd, il est indispensable de faire appel à un spécialiste pour évaluer la faisabilité du projet et prévoir des aménagements le cas échéant.
Il suit les mêmes règles que le spa hors sol, il faut définir son utilisation, le nombre de places. S’il est en intérieur prévoir un déshumidificateur, des revêtements étanches sur les murs …
Il faut savoir qu’un spa encastrable peut être enterré, semi-enterré, mais une fois en place, il n’est plus possible de le déplacer. Le choix de son emplacement doit être bien réfléchi.
Ce spa est installé au niveau du sol, ce qui facilite son accès pour les grands comme pour les petits. C’est la raison pour laquelle il est soumis à la norme pour la protection de la noyade des jeunes enfants et devra bénéficier d’un système de sécurité homologué.
L’installation d’un spa encastrable
Si le spa monobloc enterré amène l’originalité dans le jardin, il n’en reste pas moins qu’il faut faire face à des inconvénients qui demandent certains aménagements supplémentaires par rapport à un spa posé. Autrement la pose reste similaire, dalle de béton, grutage pour amener le spa à sa place, branchement électrique…
Éviter l’humidité autour du spa
Un spa encastré, c’est un spa dont la coque extérieure et ses équipements sont sous la terre et soumis en permanence à l’humidité souterraine, ce qui augmente les risques de panne.
Comme tous les autres spas, il est nécessaire de faire une dalle en béton armée plane et robuste. Mais, pour lutter contre l’humidité due à la pluie ou aux eaux souterraines, il faut en plus monter un mur en parpaing (dans l’idéal) qui ceint le spa pour protéger la coque extérieure, prévoir un drainage autour de la dalle pour éviter que l’eau stagne au fond de la fouille et installer un puits de décompression avec une pompe pour évacuer les fortes pluies.
Prévoir une zone de circulation autour du spa
Autour du spa, la dalle doit être au moins de 70 centimètres plus large, ainsi, le passage d’une personne est possible pour effectuer des interventions de maintenance dans de meilleures conditions.
Circuler dans ce boyau n’est pas des plus confortables et bien souvent les interventions et le nettoyage des parois se feront à genoux !
Il faut également prévoir, sur la terrasse, une trappe d’accès pour atteindre les équipements sous terre.
Une alternative au spa encastré
Enterrer totalement un spa n’est pas forcément le meilleur choix. D’autres solutions permettent de résoudre les désavantages tout en conservant l’originalité d’une implantation inédite.
Selon la configuration du jardin, plutôt que d’enterrer le spa, il est possible de prévoir une construction en bois ou en pierre autour de l’appareil.
Avec une terrasse surélevée, il suffit de placer le spa dans son prolongement. Dans ces deux cas, les moteurs restent accessibles.
L’installation atypique du spa encastrable fait de lui un élément discret et majeur dans le jardin. C’est un atout mais il ne faut pas lésiner sur les moyens à mettre en œuvre pour le protéger de l’humidité.